Difficulté : être familiarisé avec la création de cartes mentales, en particulier avec Plectica (cf. Ressources associées)
Utilisateurs : enseignants 1er et 2nd degrés
Niveau scolaire : de la maternelle au lycée
Présentation et intérêt pédagogique
Parce qu'« enseigner ne consiste plus à transmettre des atomes de connaissances, mais à les mettre en perspective et à montrer comment ils s'assemblent »
[*], les trames conceptuelles ne se limitent plus aux disciplines scientifiques. Elles constituent une ressource au service des enseignants, et offrent même l'opportunité d'impliquer davantage les apprenants en les associant à leur conception. Cette fiche présente des exemples, des fondements théoriques et des conseils pratiques, notamment pour se lancer en mode collaboratif avec l'application en ligne Plectica.
Exemple d'utilisation⚓
Les trames conceptuelles peuvent être construites ou consultées selon différentes finalités. Jean-Pierre Astolfi[*] en distingue trois :
Clarifier la matière enseignée, en aidant l'enseignant à organiser en réseau les notions qu'il enseigne autour d'un petit nombre de concepts organisateurs du domaine
Prévoir de façon raisonnée une progression pédagogique
Concevoir des moments de structuration
Les premières trames conceptuelles ont été élaborées en didactique des sciences. Les concepts représentant 50 % de l'activité d'enseignement (Rieunier, page 286[*]), la démarche peut concerner toute discipline ou projet interdisciplinaire.
Exemple :
La fondation "La main à la pâte" dans les deux tomes consacrés à l'enseignement de l'informatique à l'école[*] et au collège[*] organise les notions abordées au cours des séquences ou des projets dans des scénarios conceptuels. Les couleurs font référence aux concepts clés de l'informatique.
Comment faire⚓
Fonctionnalités
Les éléments apparaissent sous une forme arborescente et non pas linéaire. Ils sont organisés de façon logique et sont facilement déplaçables.
Contrairement aux cartes mentales, aucun élément n'occupe une position centrale.
Contrairement aux cartes conceptuelles, plus abstraites, les flèches ne supportent pas d'étiquettes.
Les énoncés sont formulés sous forme de phrases exprimant le niveau de formulation attendu. Le savoir n'est plus figé mais conçu comme un processus dynamique (Barth, page 25[*], De Vecchi[*]).
Selon le contexte d'utilisation, il est possible d'enrichir chaque énoncé en ajoutant une référence à une (des) séance(s) et/ou au concept évoqué, avec une étiquette et/ou un code couleur par exemple.
Pas à pas
Avant de réaliser la trame, il faut réfléchir au projet. Les choix techniques et organisationnels en découleront en partie.
La carte mentale ci-contre et en ligne (Firefox conseillé) évoque quelques aspects incontournables pour préciser le projet. Elle peut être librement contextualisée.
Le pas à pas technique proposé est basé sur des fonctionnalités avancées de Plectica, un service en ligne pour « schématiser vos pensées en temps réel, ensemble »
.
Toute création ou édition de cartes requiert une connexion. Le service gratuit est limité à 250 éléments, quel que soit le nombre de diagrammes. Le navigateur MS Edge n'est pas supporté. Une aide en ligne est proposée.
Des modèles sont disponibles pour la création de diagrammes variés. Il est également possible de partir d'une page blanche en organisant librement les éléments.
Le contenu peut être créé à la volée ou importé depuis un fichier type csv. De même, l'exportation peut être réalisée sous différents formats.
Il est ainsi possible de préparer en amont le contenu dans un tableur (exemple ci-contre avec LibreOffice Calc), puis d'exporter la feuille au format csv, en éditant puis complétant les paramètres du filtre [illustrations ci-dessous].
Cette étape peut être effectuée hors connexion et/ou via un fichier partagé en ligne.
Ajouter l'extension .txt au nom du fichier, au moins dans un environnement windows, et décocher "Extension automatique du nom de fichier".
Lors de la première importation, il faut faire correspondre les différents champs (mappage). Cette sélection est ensuite proposée par défaut.
Les colonnes, via leur intitulé, peuvent ainsi être associées à :
un élément (card),
un attribut attaché à l'élément,
une partie d'élément (part) que l'on peut ultérieurement isoler.
Toutes les lignes du fichier sont ensuite insérées indépendamment du contenu existant [illustration ci-contre].
Le participant disposant d'un compte sur Plectica peut ensuite coordonner l'agencement des éléments, remplacer un champ par une couleur... Dans notre exemple, les mentions aux concepts en jeu seront signalées par un code couleur référencé dans une légende.
La trame conceptuelle ainsi produite peut être alors partagée, en lecture seule ou avec des droits d'édition (compte requis). Une version plus élaborée de notre exemple est accessible en ligne ou via l'exportation pdf : synthetiseur_plectica.pdf
Ressources associées⚓
Recommandations d'usage et juridiques⚓
Pas de recommandation particulière sur les droits d'usage.